Sans haine, sans arme sans violence
En parallèle de son album Petite terre, HK publie chez Riveneuve le roman sans haine, sans arme sans violence. De quoi sortir du format court de ses chansons pour développer ses messages de tolérance et de solidarité, et rendre hommage aux militants du quotidien qui restent dans l’ombre.
Sans haine, sans armes, sans violence pose un regard sans concession sur la société actuelle avant de proposer une nouvelle base utopique.
L’action du livre se déroule pendant le premier confinement de 2020. Des personnages fictifs se « rassemblent » (oui, j’ai mal de l’écrire entre guillemets) pour écrire une contribution. Chacun d’eux pointent d’abord un dysfonctionnement avant de proposer un remède. À travers eux, difficile de ne pas voir la vision d’HK lui-même, surtout que les chapitres se terminent tous par un extrait du texte de ses chansons.
La violence de la société fait partie des sujets abordés. La définition donnée est très intéressante, empruntée à l’évêque brésilien Helder Câmara. Pour lui, la violence n’est pas uniforme, elle comporte trois aspects : la violence institutionnelle, la violence révolutionnaire et la violence répressive. Chacune des formes sont liées les unes aux autres.
L’utopie est surtout visible quand l’auteur aborde le fond et la forme des discours politiques. Le fond d’abord : « On oublie de rappeler que la France est aussi le pays de la Sécurité sociale. Le pays des services publics et de la solidarité entre générations. » La forme ensuite : « Moi, les gens trop brillants, j’ai toujours eu tendance à m’en méfier, préférant de loin ceux qui nous éclairent, en exprimant les choses humblement, avec le souci de partager le plus largement possible leur façon de voir, pour que nous puissions « grandir ensemble ». » Avouez, ça fait envie quand même non ?
Bonne lecture et cultivez vous !
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