Les Indes fourbes
Pour ce roman graphique, Alain Ayroles et Juanjo Guarnido voulaient proposer une suite de La vie de l’aventurier don Pablos de Ségovie, vagabond exemplaire et miroir des filous, une œuvre de Francisco de Quevedo parue en 1626.Suite à ce travail, ils ont obtenu deux distinctions : le prix landerneau 2019 et le grand prix RTL de la BD 2019.
Tout est résumé sur la couverture. Un nom, Guarnido qui depuis la série blacksad sonne, pour moi, comme une valeur sûre du dessin, une bouille énigmatique, celle de Pablos de Ségovie, et un adjectif : fourbe.
Don Pablos de Ségovie est fourbe parce que prêt à tout pour servir son propre intérêt, c’est l’individualisme personnifié. On suit ses aventures tout au long du récit. Lui aussi est fourbe par sa forme. C’est une histoire à tiroir qui demande une lecture attentive. Grâce aux dessins, prendre son temps est un plaisir.
Des planches impressionnantes
Les planches de Juanjo Guarnido sont remarquables à plus d’un titre. D’abord, il y a un sens du détail marqué et ce quelque soit le paysage ou la taille du dessin. Cette précision du trait permet de faire passer des messages aux lecteurs sans nécessairement faire parler les personnages. Les couleurs sont aussi réussies, voici un petit aperçu.
Embarquez sans attendre ! Mais surtout… bonne lecture et cultivez vous !
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